Pour le 6ème jour, j’avais prévu de faire la trace des falaises mais cette étape est difficile et je suis bien entamée niveau fatigue j’ai préféré jouer les prudentes et profiter de la journée pour trouver le plus bel endroit pour se baigner. Spoil : je l’ai trouvé !
En discutant avec des gens du coin, je me suis rendu-compte que la veille j’avais loupé des petites criques sympathiques entre l’anse Laborde et la pointe de la Grande Vigie. Donc direction Trou Madame Louis, que j’ai renommé Trou à Louis.
Hällyss, la fleur dans les cheveux et la mèche rebelle
Ici, c’est un peu le paradis. L’eau est bleu turquoise et transparente.
Je ne sais pas ce que c’est comme type de roche, mais elle est très piquante et coupante, elle n’est pas polie pas la mer qui pourtant la grignote.
Mais on peut trouver mieux… Direction alors Anse Castalia. Et là, c’est le coup de foudre !
Hällyss et la mèche rebelle : le retour
Le coin est beaucoup moins fréquenté, le chemin pour y parvenir est un peu technique. J’avais rebroussé chemin la veille et préféré la route tellement c’est pentu. A la fin, une corde a même été installée. Enfin, même si cela n’effraie pas les crapahuteurs, il est nécessaire de savoir nager par la suite car l’accès à l’Anse et la plage sous la grotte se fait par la falaise et on n’a pas pied.
Mais cela mérite plus qu’un détour ! L’eau est d’un bleu turquoise intense et profond comme j’en ai jamais vu. Par chance, la houle est faible ce jour-là la baignade est encore plus agréable. Je repère un endroit moins profond, sur la droite. C’est une baignoire naturelle ! L’eau est plus chaude et il y a un joli spectacle à chaque vague passant au dessus des rochers qui délimitent le bassin. Je me le suis approprié et je l’ai renommé le Bain Délice.
En face, un gros rocher ou un petit ilet. Pareil, je me l’approprie et le renomme L’îlet Hällyss. Oui ça fait un peu “l’île est à Hällyss” mais c’est complètement l’idée en fait ! C’est pour mes vieux jours en tant que pirate, le coin s’y apprête bien.
J’ai tellement adoré le coin que j’y suis restée jusqu’en milieu d’après midi, quand il n’y avait plus de soleil dans l’Anse.
Direction alors la Porte d’Enfer. L’idée est de faire le début du sentier de la traces des falaises pour voir le Trou à Madame Coco. Seulement voilà, je ne l’ai pas vu du premier coup et donc je suis partie quasiment jusqu’à la pointe du Souffleur pour finalement faire demi tour. Au final j’ai tout de même fait presque 8km dans la journée !
J’ai alors pu me rendre compte que la randonnée n’est finalement pas si compliquée que cela, je reviendrais dans le coin pour finir le tracé. Ici, pas question de se baigner ! La houle est forte. Il y a un côté on se sent tout petit face à la Nature.
Et sur le retour alors que je suis à l’entrée de la Porte d’Enfer, le trou Madame Coco.
Moi, absolument pas rassurée au bord de la falaise
Il y a une histoire liée à ce lieu que voici :
J’aurais dû avoir une autre journée pour finaliser les visites et choses à voir dans le coin. Mais c’était sans compter sur les caprices de ma voiture qui a écourté le séjour. Ça me fera une excuse pour revenir, et deux fois plutôt qu’une !
Je m’en doutais avant de partir, mais définitivement cette région de la Guadeloupe est sous-côtée. Et dans un sens, ce n’est pas plus mal, c’est aussi ce qui fait son charme.