Arequipa

Monastère de Santa Catalina

Arequipa, la ville blanche porte joliment sont nom. Rien à voir avec son majestueux couvent peint de rouge et de bleu. Encore un lieu hyper photogénique. Pour la visite, le musée propose une appli très riche, j’ai mis le lien sur la première image. Donc pour éviter de copier l’appli inutilement je vais juste faire un résumer de la visite, mais pour plus de détails aller voir l’appli ça fait une belle visite virtuelle.

Fondé en 1579, le monastère Santa Catalina est un couvent de l’ordre dominicain et encore en activité. On y retrouve 3 cloitres et 80 maisons construites en tuf vocalnique. C’est le plus grand monument de la vice royauté d’Amérique du sud et le plus grand couvent du monde.

Filtre à eau en pierre volcanique

Au parloir les religieuses pouvait parler à leur proche une fois par mois accompagnée d’une tiers personne. Avec l’église (où elles étaient aussi séparées de la population avec une double grille) c’était le seul moment où elles étaient en contact avec le reste du monde, jusqu’en 1970. La double grille en bois était là pour qu’il y ait 0 contact physique des deux cotés. Elles pouvait échanger des objets mais uniquement via une sorte d’armoire qui empêche le contact. Oui vu comme ça, on dirait une horrible prison.

Les religieuses qui venaient ici ne sont jamais rentrées chez elles. Une fois dans les ordres, même après leur mort puisqu’elles sont toutes enterrées au sein du monastère soit dans le cimetière, soit dans la crypte. Depuis 1970 et surtout 1985, les sœurs peuvent désormais sortir du monastère.

Je sens que cette photo a frustré Xavier

Le monastère de Santa Catalina acceptait principalement des femmes de riches familles d’ascendance espagnole. Les familles devaient donner une dot et faire construire une cellule avant que la fille prononce ses voeux. La taille de la cellule dependait de la richesse de la famille. Les sœurs aisées entrant au couvent avaient une chambre, une cuisine privée, et pouvaient faire venir avec jusqu’à 4 serviteurs ou esclaves. On peut voir dans certaines cellules la pièce de la sœur et aussi la ou les chambres des serviteurs.

Il y avait aussi une école pour instruire les filles pauvres de la ville. C’était la toute première école gratuite d’Amérique latine. On y enseignait la doctrine chrétienne, la musique, les travaux domestique, la lecture et le calcul.

Le monastère a été un refuge pour femme pendant les périodes révolutionnaires qui ont amené à l’indépendance du Pérou.

Le couvent avait beaucoup de liberté et ça n’a pas plus à certains evèques. L’un a essayé de remettre de l’ordre dans le couvent mais il a perdu en justice et a été obligé de quitter les ordres. En 1871, le pape envoya une religieuse stricte de l’ordre dominicain, pour réformer le monastère. Elle renvoya les riches dots en Europe et libéra toutes les servantes et esclaves, leur donnant le choix de rester nonnes ou de partir.

Kao, restaurant fusion thai – péruvien

Arequipa c’est aussi une ville avec de nombreux excellent restaurants. Celui qui particulièrement retenu notre attention est Kao, un restaurant fusion thai et péruviens. C’est pas commun et on a adoré, que ce soit les cocktails, les baos, les plats. C’est très fin, des goûts originaux. Évidemment comme on a aimé on y est retourné une seconde fois !

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