Deuxième île visitée durant ce séjour au Galápagos. Santa Cruz c’est la grosse île peuplée. C’est une île incontournable parce qu’il yaun aéroport et qu’on est obligé de passé par Santa Cruz pour aller à Isabella depuis San Cristóbal ou inversement. Après c’est l’île qui nous a le moins plu, car elle est moins sauvage et propose moins d’excursions. Alors que San Cristóbal était rempli de lions de mer, ici nous avons pu voir beaucoup d’iguanes marins et de tortues géantes. Pour rappel, les articles qui suivent peuvent être regardés en faisant un bingo. Bonne chance à touste !!



L’iguane marin des Galápagos est le seul et unique représentant de son genre, les autres iguanes et plus généralement, les autres lézards, étant tous terrestres.


Leur régime alimentaire est composé exclusivement d’algues, aliments riches en nutriments, qui poussent sur les roches volcaniques autour des rivages.


Une fois sur terre, on voit souvent les iguanes éternuer. C’est un mécanisme biologique qu’ils ont développé pour se débarrasser de l’excès de sel qui s’accumule dans leur corps. En effet, ils filtrent le sel présent dans les algues marines qu’ils mangent, et l’éliminent par les vaisseaux sanguins qui passent par leur nez.


Les iguanes marins ne sont pas des animaux sociaux, mais ils sont très tolérants les uns envers les autres. Ils se regroupent souvent pour se réchauffer durant les nuits froides.


Sur terre, les iguanes marins semblent presque maladroits, car ils se déplacent lentement autour des rivages rocheux, mais dans l’eau ils se transforment en nageurs élégants et puissants.



Sally-pied-léger ou crabe rouge de rocher

Ozius verreauxii ou crabe gris

Centre Darwin
Le centre Darwin est un musée sur l’écosystème des Galápagos ainsi qu’une réserve et lieu d’elevage des tortues terrestres.


Darwin a l’air cool comme ça.

Paruline jaune, le mâle a une petite marque rouge sur la tête

Bon je me dois d’écrire un petit paragraphe sur l’homme le plus important et le plus connu de l’archipel. C’est toujours à bord du Beagle, le même bateau qui lui a permit de se rendre à Ushuaia, que Charles Darwin voyage pour se rendre sur les îles Galápagos. Là bas, il s’intéresse à plusieurs espèces de pinsons présentant à la fois des ressemblances et des différences.
Bien que ces oiseaux aient joué un grand rôle dans la conception de la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, Darwin n’avait pas conscience de leur importance. On suppose souvent que c’est la découverte de ces oiseaux dans l’archipel des Galápagos qui inspira la théorie de l’évolution à Darwin, mais ce n’est pas tout à fait exact : ce n’est qu’à son retour, et à la suite de nombreux échanges scientifiques, que Darwin s’aperçut de l’intérêt que présentent ces multiples espèces d’oiseaux pour comprendre les phénomènes de spéciation et d’évolution par sélection naturelle.




L’ouvrage de Darwin intitulé “De l’origine des espèces par la sélection naturelle” n’a pas seulement été un best-seller lors de sa publication en 1895, mais est devenu l’un des livres scientifiques les plus influents de l’histoire de l’humanité. Le livre comprend une théorie scientifique selon laquelle les organismes évoluent au fil des générations grâce à la sélection naturelle, et présente des preuves indiquant que la diversité des formes de vie provient d’ancêtres communs qui ont évolué au fil du temps.
Le livre était destiné au lecteur ordinaire, et non au spécialiste, et il a suscité une grande attention lors de sa publication. Darwin étant alors un scientifique reconnu, ses découvertes ont été prises au sérieux et ont donné lieu à des débats scientifiques, philosophiques et religieux. Mais l’acceptation des théories de Darwin a pris beaucoup de temps. Dans les vingt ans qui ont suivi la publication du livre, la majorité des scientifiques européens en sont venus à soutenir l’idée de l’évolution et l’idée que les espèces descendent d’ancêtres.

Moqueur des Galápagos


Thomas a presque la même barbe que Charles Darwin.



Lézard de lave


Pseudalsophis elegans

Héron strié

Bihoreau gris

Bihoreau violacé

Tu trouves pas qu’il ressemble à un oiseau de Miyasaki ?

Grand héron
Arretons nous un instant sur les tortues des Galápagos. Pour être sûr d’en voir plein, nous nous sommes rendu dans une réserve. Ce n’est pas la réserve et le centre d’élevage du centre Darwin car là bas c’est plus sous forme de zoo où les animaux recueilli ici sont blessés ou âgés. Là il est question d’un lieu aménagés pour attirer des tortues avec une grande piscine et de l’herbe qu’elles rafolent.

Hahahahah !!! Que je suis hilarante !!

Bref, reprenons les bases. Les tortues géantes des Galápagos sont en fait dix espèces de tortues terrestres qui mesure autour de 1,2 m et pèse en moyenne 220 kg. L’espérance de vie d’une tortue sauvage est estimée à 120 ans.


Comme pour les autres tortues terrestres les mâles se reconnaissent par la forme concave de leur carapace ventrale, ils sont aussi plus grands que les femelles. Les mâles possèdent aussi une plus longue queue.

C’est une tortue herbivore et frugivore. Dépourvue de dents, elle possède un bec tranchant qui lui permet de couper les végétaux et les fruits. L’herbe fraîche compose principalement son régime alimentaire.

Ces écailles ont des bandes annuelles de croissance mais celles-ci ne permettent pas d’estimer l’âge du sujet car les couches externes s’effacent au cours du temps. On peut cependant différentier une tortue jeune d’une tortue d’un certain âge selon l’aspect de sa carapace. Plus cette dernière sera lisse, plus elle sera une ancienne.


Les tortues sont des animaux dits « à sang froid », elles se chauffent au soleil en absorbant l’énergie par leur carapace. La plupart des tortues se submergent aussi partiellement dans des étangs ou dans des trous d’eau et de boue creusés, en ne laissant dépasser que leur tête. L’utilisation répétée des mêmes emplacements forme de nombreux trous sableux caractéristiques. Elles peuvent dormir pendant environ seize heures dans ces bains de boue, qui les aident à maintenir leur chaleur corporelle.

La reproduction n’est pas saisonnière mais il y a quand même un pic entre janvier et août. La tortue mâle beugle bruyamment et pendille la tête pour attirer les femelles pendant des heures.

Après l’accouplement, les femelles migrent dans des zones où la terre est sèche et sablonneuse, le plus souvent près des côtes, pour pouvoir pondre. La femelle dépose deux à seize œufs dans un trou qu’elle comblera ensuite de boue de terre. La température d’incubation, comme pour de nombreuses autres espèces de reptiles, détermine le sexe de l’embryon. Les basses températures produisent des tortues mâles et les hautes des femelles. Le mâle, quant à lui, ne se déplace quasiment jamais de son lieu de vie.


Les tortues sont lentes, leur vitesse de déplacement moyenne est de 300 m/h. Elles peuvent cependant se déplacer à une vitesse plus importante lorsque le besoin s’en fait sentir. On a observé des déplacements de plus de 12 km en deux ou trois jours.
La tortue emblématique et la plus connue des Galápagos est la tortue George. Il est surnommé « lonesome George » car on pensait qu’il était le dernier représentant de l’espèce Chelonoidis abingdonii, une des dix espèces de tortues géantes des Galápagos. George a été trouvé sur l’île Pinta en 1971 par des chasseurs de chèvres. Il fut transféré à la station de recherche Charles-Darwin, où les chercheurs tentèrent de le faire se reproduire avec l’une des neuf autres sous-espèces de tortues géantes de l’archipel, dans l’espoir que son génotype soit conservé dans sa progéniture. George est mort sans descendance le 24 juin 2012, à un âge estimé à plus de 100 ans. À sa mort, il est devenu un emblème de la conservation des espèces et la plus célèbre des tortues géantes des Galápagos. Fin 2012, dix-sept tortues ont été trouvées avec un patrimoine génétique identique à celui de George sur l’île Isabela.

Thomas a enfin trouvé sa voie, il veut devenir une tortue mâle des Galápagos.


Bécasseau sanderling

Tournepierre à collier

Huîtrier d’Amérique

Galinulle d’Amérique

Pluvier semipalmé

Requin bordé





Frégate superbe

Pélican brun

Courlis corlieu


Chevalier errant

