Ascension de la Montagne Pelée

Après avoir déjà grimpé trois fois la Soufrière en Guadeloupe, je voulais absolument tenter l’ascension de la Montagne Pelée en Martinique. J’ai choisi un jour sans pluie pour que le trek ne soit pas trop pénible. Au départ, une carte nous présente un programme de la journée.

Y’a que moi qui vois un parapluie ?

La première partie est la plus grimpante. C’est assez éreintant. Mais j’ai plutôt un bon rythme vu que j’arrive à suivre le petit groupe de marine venu gravir eux aussi le volcan, mais avec 10kg sur le dos.

Même s’il ne pleut pas ce jour là, je n’ai pas été gâté par la météo cette semaine. Et puis un ciel dégagé sur un volcan aux Antilles c’est vraiment archi rare. Mais c’est aussi un lieu très venteux, donc il suffit d’être patient pour profiter du paysage.

Le chemin passe par différents cratères, différentes cheminées. Ils correspondent à l’activité du volcan en 1902 et 1929. C’est aussi à la suite de cette éruption que la montagne Pelée a acquis sa forme actuelle avec une caldeira bien dessinée. Mais c’est bien un volcan endormi, les dernières fumerolles, localisées entre les deux dômes, disparaissent en 1970.

Un scolopendre version miniature
Les marines qui trottinent au sommet
Le troisième refuge
La “coulée” de 1902 et Saint Pierre

J’ai fait le trajet en commençant par le cratère de 1929, puis le chinois, et j’ai fait le retour par la caldera. Mais avec le brouillard j’ai pas vu grand chose. Ca reste une expérience incroyable, surtout les encouragements à l’arrivée au chinois par les soldats. La randonnée est dure, c’est du dépassement de soi aussi bien physique que mental, mais ça vaut le coup.

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