Le retour en ferry direction la Guadeloupe…

Cet article est un peu différent de la série d’avant. Fin de séjour de Martinique, je vais faire un bilan de cette première escapade sur l’île aux fleurs. Début des congés en Guadeloupe, il est essentiel d’expliquer le contexte pour mieux comprendre pourquoi il n’y aura qu’un seul article à ce sujet, alors qu’on a prolongé pour cinq jours.

Une semaine en Martinique, ça suffit ?

Quand j’ai préparé le voyage en Martinique, j’ai lu plusieurs blogs qui suggèrent de visiter l’île en 7 à 15 jours. Et après 8 jours sur place, je pense que pour en profiter sans avoir à courir partout il vaut mieux partir sur un séjour de minimum 15 jours, et même 3 semaines pour avoir des journées où on retourne dans un coin paradisiaque.

Il est donc clair que je vais retourner en Martinique pour voir et profiter ce qu’on n’a pas eu le temps de faire. Et tant qu’à faire, pourquoi ne pas y retourner pour le Carnaval ? Si cela t’intéresse de m’accompagner, n’hésite pas à me contacter, laisser un message, pour qu’on prépare ensemble le séjour.

Alors Guadeloupe ou Martinique ?

Digne de la guéguerre entre la Normandie et la Bretagne, les guadeloupéens et les martiniquais se chamaillent de temps en temps pour savoir laquelle de ces deux régions est la meilleure et la plus belle. Bon aux Antilles, c’est très bon enfant. Même si on retrouve bien du chauvinisme au sujet du rhum et des plats communs comme par exemple le colombo.

Et moi alors ? Est-ce que j’ai préféré à la Martinique ou finalement je suis bien en Guadeloupe ? Et bien, ça dépend ! De manière générale, je préfère la Guadeloupe, parce que la diversité des paysages est encore plus riche qu’en Martinique. Mais j’ai un gros biais, la Guadeloupe je peux prendre le temps de la voir et la visiter. Alors que 8 jours en Martinique, c’est forcément plus intense.

Mais il y a quelques petites choses que j’ai plus apprécié en Martinique. Déjà, la route ! On m’avait prévenu d’un réseau routier étroit et mal entretenu. Et, en dehors de la route de Mapou où j’ai carrément pleuré devant la tronche de la voiture, le réseau est clairement en meilleur état, avec très fréquemment deux voies distinctes. Pis bon les martiniquais semblent connaitre les feux de croisement, ce qui est confort pour mes ptits yeux.

De ce qu’on a vu de la Martinique, l’île parait aussi plus propre que la Guadeloupe, très peu de décharges sauvages ou voitures abandonnées. La propreté est un problème de santé publique avec en particulier des cas de leptospiroses. Et ces déchets laissé à l’abandon, sera une des problématiques pointées du doigts sur la facilité de la mise en place de barricades dans la crise sociale en devenir.

J’ai aussi la sensation que la Martinique est plus ouverte au développement touristique, même si la différence est sensible et que lors de ce séjour les mesures sanitaires a laissé porte close à plusieurs musées. Cette impression est surement accentuée au fait que la zone urbaine de la Martinique est très dense et concentrée et fait moins délabrée que la zone urbaine et commerciale de la Guadeloupe à savoir entre les Abymes jusqu’à Jarry en passant par Bergevin à Pointe-à-Pitre.

Cependant, une des choses qui m’a particulièrement manqué en Martinique, c’est l’absence de marché local dans les villes et surtout l’absence de truck qui proposent des fast-food avec des bokits ou agoulous. Mais bon on s’est régalé dans les différents restaurants.

Tu noteras que je n’ai pas comparer de lieux entre eux, car ce n’est juste pas comparable. Les deux îles ont leurs paysages à couper le souffle.

La Dominique

La suite des évènements

Lorsque l’on rentre en Guadeloupe, nous sommes au lendemain du début des émeutes de Novembre 2021. Bon là j’ai pas le choix, je fais une mini page d’actualité.

Le 15 Novembre, l’état d’urgence sanitaire s’arrête et la Guadeloupe se doit de respecter les lois votées au niveau national, dont la mise en place du Passe Sanitaire et l’obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers. C’est à cette date que les syndicats décident de faire une grève générale et illimitée. Tout est au ralenti déjà à ce moment là. Et lors de la nuit entre jeudi 18 et vendredi 19, le mouvement s’emballe avec des dégradations, des blocus, des exactions, des incendies, des cambriolages,…

Lorsque l’on arrive en début d’après midi, c’est une Guadeloupe défigurée que je découvre. De nombreuses barricades sont postées un peu partout, dans les rues des villes et au milieu des nationales. A la fois, c’est difficile de circuler en slalomant entre les déchets et encombrants au milieu de la route. Et en même temps, il n’y a absolument personne. Tout est fermé. Par chance les routes entre le port et mon chez moi sont plutôt dégagées.

Mais toutes les routes ne sont pas accessibles. De Petit-Bourg, il est impossible d’aller au delà de Montebello, le sud de Petit-Bourg, Sainte-Rose, sur la route de la Traversée, au Gosier et les Abymes et Morne-à-l’eau sont bien encombrés mais on peut passer grâce à des routes secondaires. Ce qui ne nous laisse pas beaucoup de choix de destinations.

Principaux blocus en début de contestation

A cela s’ajoute des pénuries dont la plus préoccupante est l’essen…. non le citron vert ! Comment on va faire nos ti punch sans citrons verts ! Le manque d’essence va quand même nous provoquez un gros stress de panne sèche.

On a pu faire trois sorties dont le saut de la Lézarde et la brasserie voisine, et Port-Louis. La troisième visite, le jardin de Valombreuse, fera l’objet tout de même d’un article.

Et pour passer le temps à la place, on a donc fais des apéros et repas dans mon jardin.

1 commentaire

  1. […] une seule seconde pour visiter les jardins de Valombreuses en Guadeloupe. Bon il faut dire que nos possibilités d’activités se comptent sur les doigts d’une main, donc on aurait pas fait non plus la fine […]

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