5ème journée : Falaises et forêts

C’est LA grosse étape du séjour. Mais quelle étape ! Au programme, l’Anse Laborde, la pointe de la Grande Vigie, la petite Tortue, le Piton et la Porte d’Enfer. Au total près de 19km m’attendent, dont une bonne partie sous le cagnard ainsi que de la route.

Oui, vers l’arrivée mon GPS voulait que je traverse à travers broussailles pour que je rejoigne mon logement. Non merci !

Après un départ hésitant au vu d’une onde tropicale qui se faisait attendre, je me rends à Anse Laborde pour le départ de la trace des pêcheurs. Le chemin est à la fois agréable et frustrant : arboré donc ombragé mais avec aucune une visibilité sur la côte ! Et pourtant, on entend le son des vagues qui claque sur les rochers. Pour compenser, les Bernard L’Hermite m’ont fait sourire plus d’une fois à dévaler des pentes en roulé-boulé blotti au fond de leur coquille.

Ce n’est qu’en arrivant au niveau de la pointe de la Grande Vigie, que je commence à voir les falaises. La couleur de l’eau a changé, de la mer de Caraïbes turquoise je longe désormais l’océan Atlantique bleu profond.

A la pointe de la Grande Vigie, petite pause devant la petite Tortue.

J’ai aussi un panorama sur le reste de mon parcourt. Alors qu’il est déjà 11h passé, je désespère à devoir faire près de 7km de route en plein soleil… Surtout qu’un crabe me barre la route !

Vous ne passerez pas !!
La route est encore longue avant le Piton.
Mini point de vue sur la Grande Vigie avant le Piton.

Lorsque j’atteins le Piton, je fais une pause repas bien mérité. La moitié de la rando est faite, et surtout il ne reste presque plus de route sur mon tracé. Même si l’après-midi risque d’être chaud, c’est tout de même plus agréable que de marcher sur du bitume.

La vue sur la porte de l’Enfer a été un peu comme une arrivée pour moi. Bien que j’avais entendu parlé d’un ptit coin de paradis, on m’avait aussi prévenu que les sargasses avaient envahi le lagon. Cela fait bien plusieurs années que la porte d’Enfer n’est plus nettoyée, et c’est bien dommage.

Mais la randonnée ne se termine pas tout à fait là. Il me reste encore entre 5 et 6km à parcourir. Cette fois, il faut rentrer dans les terres. Direction Pressec et l’Hippodrome. La fin s’est pas mal joué au mental surtout que le GPS a voulu me faire faire l’exploratrice. Une fois au logement, je retrouve ma chère voiture, et je file me baigner à la plage de Port-Louis, valeur sûre. J’ai même pu profiter d’un sorbet coco !

Tête de Schnappi
Rien ne prouve que j’étais sur la plage quand je mange mon sorbet
et que je ne respectais pas les mesures préfectorales.

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