Gourbeyre et Basse-Terre

Peut être que tu te demandes, comment Alice choisit-elle ses visites du weekend ? Et bien jusqu’à présent je ne choisis pas vraiment. Étant donné qu’il me manque encore une ou deux bricoles, je profite d’aller quelque part à l’occasion d’une transaction pour visiter les environs. Et il faut bien l’avouer, à Gourbeyre je n’ai pas du tout été déçue.

Est-ce qu’à chaque fois que je vais découvrir un nouveau coin de l’archipel, je vais avoir les yeux qui brillent tellement éblouie par le paysage qui s’offre à moi ?

Telle a été ma réaction à mon arrivée à Gourbeyre.

Malheureusement, il y a de nombreuses vues que je n’ai pas pu photographier, étant donné que j’étais au volant. C’est vertigineux, grandiose et spectaculaire. J’imaginais la Guadeloupe, avant le départ, tel que je l’ai vu au sud de Basse-Terre. Une île volcanique, des montagnes en bord de mer, de la végétation absolument partout, des maisons aux toits colorées disséminées dans la jungle.

Est-il possible de parler de Gourbeyre sans évoquer son gouverneur auvergnat (oui oui, les bougnats sont partout)
connu pour sa gestion des secours suite au tremblement de terre de 1843 ?

Une fois à Gourbeyre, je me suis rendue à Basse-Terre où se trouve le Fort Louis Delgrès.

Louis Delgrès était un personnage illustre de la lutte contre le rétablissement de l’esclavage au temps de Bonaparte. Quoi de mieux, en ce bicentenaire de la mort du dictateur que d’aller se rappeler de son fameux héritage laissé aux guadeloupéens et de ces actes et choix criminels. Parenthèse politique clause, places aux photos !

C’est par cette poterne que les résistants se
sont enfuis du fort pour se réfugier au Matouba.

En plus des ruines de bâtiments militaires, le fort abrite un cimetière. On retrouve la tombe de notre cher Gourbeyre. Mais aussi de Richepance, général envoyé par Bonaparte pour étouffer la rébellion. La présence de cette tombe n’est logiquement pas au gout de certains guadeloupéens, d’où sa tombe vandalisée.

Tombe de Gourbeyre au premier plan, celle de Richepance saccagée au fond

Fin du tour du fort, j’aperçois deux canons (ou un canon et son boulet, comme tu veux) ainsi que mon premier iguane ! J’étais tellement excitée qu’il a pris peur.

La visite se termine avec le monument commémorant la résistance anti-esclavagiste dirigée par Delgrès qui a choisi de “Vivre libre ou mourir” selon la devise révolutionnaire.

Héros de la lutte contre le rétablissement de l’esclavage à la Guadeloupe, mort sans capituler avec trois cents combattants au Matouba en 1802. Pour que vive la liberté.

Pour finir cette journée, je me suis rendue à Dolé pour profiter des eaux chaudes du bain des amoureux. Son nom vient de son bassin en forme de cœur.

Ouais, je sais, là la forme de cœur c’est pas hyper flag…
On le voit mieux ici.

Je ne connaissais pas le lieu et on m’a expliqué depuis qu’il y a de nombreux bains, celui des amoureux étant le plus touristique et le moins beau de tous. Sois donc attentif, il y aura un ajout de photos des autres bains une prochaine fois..

2 commentaires

  1. […] et les bains jaunes. On dégustera le rhum de Bologne et je ferais la guide touristique à Basse-Terre. On contemplera le phare de Vieux-Fort. On comparera Bologne à Longueteau à Capesterre Belle-Eau, […]

  2. […] nous rendre à Dolé, on fait une halte à Basse-Terre, voir la marina, les vieux quartiers et le fort… […]

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