Lobos, Cormoran et Phare du Bout du Monde

Ceux qui me connaissent un petit peu savent que si je suis allée jusqu’à Ushuaia c’est surtout pour voir et approcher ce phare mythique blanc et rouge. Ce fut un peut la galère de trouver une petite excursion, entre le mauvais temps et la faible fréquentation les guides de petits bâteaux n’ont pas voulu de nous. Tant pis pour eux, on a pris le catamaran et c’est parti mon kiki !

Multipass !
Le capitaine du bâtiment

Le programme de la journée : l’île des oiseaux, l’île des lions de mer, une promenade sur une île et le phare des éclaireurs. Pas de manchots, ce n’est plus la saison depuis Avril. Pas de baleines non plus, ce n’est pas encore la saison qui commence en Juin. Bref, le mois de mai c’est un peu pourri pour voir des animaux à Ushuaia.

L’île aux oiseaux

On arrive à l’île aux oiseaux et on voit des milliers de cormorans et de mouettes. Ça grouille, ça me fait penser aux Sept Îles en Bretagne. En voyant cette marée d’oiseaux noirs et blancs, ça fait penser à des manchots. Mais non ! Ce sont des cormorans royaux.

Il y a 2 types de cormorans. Les cormorans royaux (ou impériaux) ont le cou blanc et sont plus grands, leurs progénitures sont entièrement noires. Les cormorans de Magelan sont un peu plus petits et ont juste le ventre blanc. Au milieu de tous ces cormorans il y a aussi des mouettes et des sternes. Les jumelles m’ont permises de les voirs aux plus près.

L’île aux Lobos

Les lobos c’est des otaries ou plutôt les lions de mers de Pantagonie. Et quand on les entends rugir à l’unisson, on comprends mieux leur surnom ! Encore une fois, les jumelles c’est bien pratique pour mieux les observer.

Un petit allaité par sa maman
Plein de jeunes qui apprennent à monter seuls sur le rocher
Ça sieste pas mal par ici !

On poursuit la journée avec la visite de l’île à pied. On en profite pour faire des photos de nous deux.

Une hutte des premiers habitants de la Terre de Feu

On reprends le bâteau direction le tant attendu Faro Les éclaireurs. On apprend qu’un navire allemand, le Monte Cervantes, s’est échoué à ce niveau là en 1930, mais que tous les passagers sont sains et saufs. Il obtient tout de même le célèbre surnom de ”Titanic du Sud”

Rose et Jack du Sud
Les lions de mers nous suivent
Enfin le phare à l’horizon !

Enfait, il est souvent confondu avec le phare du Bout du Monde qui est un phare un peu plus au Sud ( le plus austral de la planète). Ce n’est donc pas ce phare qui a inspiré Jules Verne pour son roman Le phare du bout du monde.

1 commentaire

  1. Elvire Berthenet a dit :

    Le capitaine du bâtiment fit-il appeler son lieutenant ?

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