Comment faire pour visiter le Grand-Cul-de-Sac-Marin ? Louer un bateau ? J’ai pas le permis ! Le kayak, le paddle, le pédalo ? Pfff trop fatiguant ! Il reste alors les excursions. Beaucoup de choix possibles, mais une seule propose une visite complète sur la journée, et c’est Captain Sam posté à Sainte Rose.

Sept étapes sont prévues durant la journée : la Mangrove, l’îlet la Biche, l’îlet Caret, l’épave, la barrière de corail, l’îlet aux oiseaux et l’îlet Blanc. A chaque arrêt, Sam nous explique le milieu dans lequel on se trouve, et nous raconte des petites histoires personnelles.
La Mangrove






La mangrove est un écosystème riche où de nombreux poissons y trouvent refuge pour se reproduire. Il peut y avoir plus de 1000 poissons par litre autour de la mangrove. Outre les poissons, on retrouve aussi des crabes à barbe, des éponges, des anémones, des huitres,…
La mangrove est principalement représentée par les palétuviers, ces arbres qui se ramifient et plongent dans l’eau. En fait, tous les palétuviers ne sont de cette forme, et surtout ne sont pas capable de survivre et se développer dans de l’eau salée. Seul le palétuvier rouge a ses propriétés, c’est donc celui que l’on observe uniquement dans la mangrove du lagon.
D’ailleurs, le palétuvier est un mangle et le terme mangrove vient de la contraction des mots anglais “mangle grove” pour bosquet de mangles. Donc est-ce des palétuviers, des mangroves, des mangles ? Tout le monde a raison, on arrête de se fâcher et on boit un punch de l’amitié.
L’îlet la Biche
A marée haute, cet îlet est complètement submergé. Le lieu ressemble plus à une baignoire comme la baignoire de Joséphine en Martinique. Bref idéal pour quelques photos et un apéro.








L’îlet Caret
L’îlet le plus connu du Grand-Cul-de-Sac-Marin. L’endroit est magique, mais il est aussi très fragile. En effet, l’îlet est en train de disparaitre… Bien que la montée des eaux liée aux dérèglements climatiques a un impact sur la diminution de la taille de l’îlet, la principale raison reste le désensablement d’une partie du lagon pour les plages du Gosier. L’îlet fait donc tampon pour rééquilibrer le milieu.
On profite du stop pour faire un tour sur l’îlet, en attendant le repas.








L’épave
L’après-midi beaucoup de snorkelling est prévu. Le premier concerne 2 épaves que les coraux et les poissons ont désormais colonisé. Un rêve devenu réalité pour ma part, c’est magique de pouvoir un récif en création avec tant de couleur et de vie. Je n’ai pas de photos du snorkelling mais Marion avait sa gopro, je mettrais des clichés de ses prises quand j’aurais tout récupéré.
La barrière de corail
Encore une fois, c’est une première pour moi ! Je suis impressionnée par la taille de cette barrière. J’imaginais naïvement une sorte de muraille de Chine, un mur avec une fosse gigantesque juste derrière. Finalement cela ressemble plus à une butte immense, avec presque 2km de largeur.
Sous l’eau, c’est un peu la déception. Il y a certes plein de poissons, de coraux, d’éponges et autres faunes aquatiques aussi beaux qu’indescriptibles. Mais ce qui est le plus remarquable c’est le blanchiment des coraux, les marques du réchauffement de l’eau est bien visible ici.
Le champ d’étoiles de mer
Comme nous n’avons pas pu voir d’étoiles de mer au niveau de la barrière de corail, Sam fait une étape de plus pour nous permettre d’en observer. C’est toujours très féérique comme sensation, on a l’impression de flotter dans un ciel étoilé.
L’îlet aux oiseaux
On est déjà sur le retour, on fait alors un détour vers l’îlet aux oiseaux. Un bout de mangrove protégée des rats et où nichent des centaines d’oiseaux. Frégates, pélicans bruns, aigrettes et même héron garde-bœuf, c’est une sacré ménagerie !



L’îlet Blanc
Dernière étape de notre folle journée, l’îlet Blanc. Ce banc de sable est un lieu particulière peuplé en Bernard l’Hermite. Le coucher de soleil donne des couleurs enflammées, magnifique.





Au final une magnifique journée, je ne peux que recommander cette excursion tellement on est tous reparti heureux et comblé.