Le trajet de mon Auvergne natal jusqu’à mon futur lieu de travail a été long et intense. Levée à 4h30, je ne pense pas avoir réellement dormi cette nuit là. Train de 5h30, par chance pas de vaches sur les voies. Pas de retard à Paris.
Mon cher frère m’accueille alors pour m’aider à traverser Paris et atteindre le OrlyBus avec mes grosses valises. J’ai même eu le droit à une petite visite de Denfert-Rochereau avec son lion. Ça vaut les 5 étoiles sur TripAdvisor, mais bon Vercingétorix est quand même plus majestueux !
A l’aéroport, M. Hanouna Cyril est demandé pour l’embarquement pour Fort de France qui se passe alors juste à côté de celui pour Pointe-à-Pitre (PAP). Mais je ne l’ai pas vu, ou alors c’était un homonyme, pas de chance dans ce cas.
Le vol s’est déroulé sans problème, c’est un vrai luxe d’avoir un siège sur deux de libre actuellement. Je ne pensais pas regarder beaucoup de divertissement mais au final 8h de vol donc 7 avec comme de l’eau à perte de vue, c’est long. Grosse déception en voyant que Gladiator n’était pas dans la sélection de la compagnie. On a essayé de me montrer tant de fois ce film, lors de voyages en bus que je pensais qu’il était inclus dans les services de transport. Peut être seulement dans les bus… Pas de films ACID non plus, ni même un animé japonnais ! Je me résous à regarder The Hobbit: An Unexpected Journey et The Lord of the Rings : The Return of the King. A peine je finis mon film qu’on est en train d’atterrir.


Dernière photo de l’Hexagone (Quiberon, île d’Houat et Hœdic) et première photo de Guadeloupe (entre Lamentin et Baie-Mahault)
L’arrivée à PAP est chaotique, beaucoup de passagers n’ont pas fait leurs attestations. Je me demande comment c’est possible au vu du nombre de fois où on me l’a demandé. Soit. Je sors au bout de 40min de file d’attente. Il fait lourd, il fait gris. Je récupère ma voiture de location et je pars pour Petit-Bourg. A 18h, après une journée de 19h de transport, j’arrive enfin dans mon logement temporaire, un petit F2 dans un grand parc. Commence alors une septaine strict dans le domaine.
Musique tragique et grave
Il m’a été demandé de rester sur place. J’ai tout de même pu faire les courses une fois, quelle générosité ! En dehors de ça, je suis censée restée dans mon 20m². Imagine 3min, la première fois que tu te rends au delà de ton jardin clôturé, on te dis : “Ne bouge surtout pas !”, tu respectes quand personne n’est là pour vérifier ?
Par chance, jeudi 27 mai est un jour férié en Guadeloupe, fête de l’abolition de l’esclavage. Personne n’est donc sur site, je peux donc me promener librement sans risque de rencontrer quelqu’un. Je pensais avoir vite fait le tour, mais la forêt est grande et les sentiers font sortir du centre, le weekend ne sera pas de trop pour compléter.
Au tout début, ne connaissant aucune plante que je rencontrais, je prenais absolument tout en photo. L’application Pl@ntNET m’aide beaucoup à mettre des noms sur ce que je vois.
Je suis surprise de voir du bambou, qui plus est sous forme de mini bosquet, alors que je pensais l’espèce très invasif et uniquement en Asie. Il y a aussi les classiques cocotiers et bananiers.
Et puis… il y a tout le reste !
J’ai aussi pu apprécier la fraicheur et la beauté de la rivière.
Et une dernière série pour la route, avec du ciel bleu, une vue qui ressemble à l’Auvergne et un palmier de compagnie.