Une après-midi sur Terre de Bas

Durant les fêtes de fin d’année, je me suis déjà rendu aux Saintes, Terre-de-Haut mais aussi Terre-de-Bas. Et j’avais conclu de cette expérience qu’une journée à Terre de Bas sans dormir sur place, c’est peu. Alors j’y suis retournée, et cette fois j’ai dormi sur place pour avoir une après-midi complète sur l’île.

Après avoir pu admirer le Pain de Sucre sur le chemin, j’arrive alors à Terre de Bas. Une fois débarquée, direction le seul restaurant de l’île avec un repas très copieux et délicieux.

J’enchaîne ensuite avec la randonnée qui fait le Nord de l’île. Mais très vite je suis obligée de m’arrêter et de faire demi-tour. En effet, des sternes ont choisi le chemin de randonnées pour nidifier. Clairement je les ai dérangées, pas bien.

Je suis alors partie par la route pour me rendre de l’autre côté de l’île. Après la petite pause à la plage et les averses sur le chemin, me voilà arrivée à la marre de Grand Trou.

La marre Grand Trou a été la seule réserve d’eau potable de l’île jusqu’en 1973. Recreusée en 1922 par tous les habitants, elle est alimentée par l’eau de pluie et l’eau de la ravine Man’Charles.

Cette marre est un refuge pour tortues terrestres, les tortues Molokoï. Aussi appelée la tortue charbonnière à pattes rouges, cette espèce est originaire du Brésil.

Ce n’est pas finit avec les animaux autour de la marre, puisque j’ai aussi pu observé des iguanes. Ici, avec une queue rayée c’est un iguane vert ou iguane commun.

Je profite un peu des plages de ce côté de l’île, entre deux ondées.

Puis c’est le retour, par le chemin des mornes. La côte est terrible, mais cela vaut absolument le coup de cracher ses poumons et de souffrir un petit peu.

En pleine forme devant le calvaire !

Au sommet, je tombe nez à nez sur un serpent. Un serpent ?!!! En Guadeloupe ?!! Alors c’est vraiment exceptionnel car il n’y a quasiment plus de serpents sur l’archipel. Et en plus de ça, les serpents de Guadeloupe sont tous inoffensifs.

Parmi ces serpents, il y a 2 grandes familles. D’un côté, les Typhlops qui sont des serpents fouisseurs plutôt courts et quasiment aveugle. Au premier coup d’œil, ils ont d’ailleurs tendance à évoquer de très grands vers de terre. De l’autre côté, on retrouve les couleuvres avec comme principales représentantes la grande couleuvre et de la petite couresse.

C’est clairement l’une de ces espèces que j’ai eu la chance d’observer. J’ai alors fait un signalement sur l’OFB car ce sont des espèces en voie d’extinction.

Je ne regrette pas d’être retournée à Terre-de-Bas pour compléter ma visite de cette île. C’est vraiment un endroit paisible et préservé, idéal pour se ressourcer et faire des promenades. Le lendemain, je me suis à nouveau rendu à Terre-de-Haut. Mais il n’y a pas matière à faire un article sur les choses que j’ai vu en plus, donc je vais juste faire un edit de l’article de Noël.

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