Dernière île que l’on visite aux Galápagos, la plus grande mais aussi la moins peuplée des trois, Isabella a la forme d’un hippocampe ! Ici, c’est notre seule chance d’observer les manchots les plus septentrionaux de la planète (certains vivent même dans l’hémisphère Nord !). L’île a aussi de nombreux volcans. Et pour rappel, cet article peut être regardé en faisant un bingo. Bonne chance à touste !!
EDIT : J’ai rajouté des vidéos sous-marines mais certaines ne peuvent pas être correctement visionnée sur ordinateur (génial). Honnêtement, je ne sais pas d’où ça vient, car il y a des vidéos qui passent et pourtant elles viennent toutes de la même GoPro…. Donc si tu veux voir toutes les vidéos, passe sur ton smartphone.
Dur dur ce voyage…
Promenade sur le littoral
A à à la queue leuleu !!!
Ça sent la photo réussi, y’a un triangle !
Le mur des lagrimas
Il n’y a pas qu’une faune extraordinaire aux Galapagos, il y a aussi son Histoire. Ce n’est pas forcément pour cette raison que les gens viennent visiter l’archipel, mais c’est une pause importante dans la quête du bingo des animaux. L’île d’Isabela abritait autrefois une colonie pénitentiaire. Ça semble étrange de punir des personnes en les envoyant au paradis. Mais la réalité de la vie carcérale n’était pas vraiment des vacances sous les cocotiers. En effet, les prisonniers étaient contraints d’endurer un travail manuel éreintant, qui est le mur de larmes.
L’imposant mur de lave a été construit par des détenus dans les années 40. Construit entièrement à la main, ce fut un travail de sang, de sueur et de larmes. Essaie d’imaginer que les prisonniers devaient ciseler de gros blocs de lave noire dans une carrière éloignée, avant de les rapporter sous un soleil étouffant. Les conditions de travail étaient terribles; on dit que le mur des larmes a coûté la vie à des milliers de prisonniers à cause d’accidents, d’expositions, de maladies et de mauvais traitements.
Pour aggraver les choses, les détenus étaient confrontés au défi psychologique insupportable de savoir que leur travail était totalement inutile. Le mur qu’ils construisaient ne sert jamais à rien et il n’a jamais prévu qu’il serve à quelque chose. C’est littéralement au milieu de nulle part, séparant une zone de garrigue désolée d’une autre. Il n’a jamais été prévu que le mur soit fini. Beaucoup d’hommes ont vu leur vie brisée par la pure futilité de l’expérience.
Les Tintoreras
Las Tintoreras est un îlot au sud de la baie de Puerto Villamil accessible par une promenade en bateau où l’on peut observer iguanes, fous, manchots et oiseaux marins. Le nom de l’îlot vient d’un canal qui est rempli à marée haute de requins de récif à pointes blanches et de requins tigres, ces derniers généralement appelés Tintorera.
Manchot des Galápagos
La zone se compose d’une série de petits îlots de lave noire. C’est une région qui montre comment étaient les Galápagos à l’origine. La première végétation qui s’est développée sur ses îles et îlots est le lichen. Il est déposé sur les roches grâce aux vents.
Pourquoi les fous à pieds bleus ont les pattes bleues ? Un peu comme la couleur des plumes des flamants roses, la source des pieds bleus des fous est leur régime alimentaire. Chez les fous à pieds bleus, elle provient de pigments qui proviennent des poissons qu’ils mangent, les sardines.Plus l’oiseau se nourit de sardines, plus ses pattes deviennent d’un bleu vif. Ainsi, en choisissant le partenaire aux pattes les plus bleues, les femelles sélectionnent des partenaires bien nourris et en bonne santé.
Las Tintoreras sont célèbre pour le requin de récif à pointe blanche qui repose dans les eaux peu profondes. À marée basse, les requins de récif sont temporairement piégés, obligés de traîner dans le chenal d’une crevasse de lave et des bassins environnants.
Requin à pointe blanche
Étoile chocolatée ou étoile de mer à cornes
Poisson perroquet
Galápagos Gregory
Girelle de Cortez
Raie pastenague
Microspathodon
Poisson trompette
Les lagunes
Flamant des Galápagos
Le Sierra Negra
La sierra Negra est l’un des volcans les plus actifs des îles Galápagos, ses dernières éruptions datant du 22 au 30 octobre 2005. Le cratère a une largeur de plus de 9 km et est le deuxième plus grand au monde.
Nous n’avions pas encore voyagé en camion bétaillère transformé en bus, et bien c’est chose faite !
